Chez moi, je me chauffe (chauffais, avant l'incendie, mais j'espère bien récupérer ma maison un jour) pour moitié au fioul, qui permet de mettre les pièces à 16/17 degrés, et pour moitié au bois pour le complément (jusqu'à 19 degrés, pas la peine d'aller plus haut, un bon pull suffit). Ce qui signifie, bien sûr, des cheminées - trois pour être exact : une pour la chaudière, une pour un insert, et une pour une cheminée ouverte.

Mais qu'une cheminée ouverte, ça chauffe autant la maison que le cul des anges, comme disait ma grand-mère. Il est certes sympathique de regarder le feu, mais à un moment il faut accepter de faire une croix sur certains plaisirs pour plus d'efficacité. J'ai donc passé commande d'un poêle à bois[1] pour le faire poser dans la cheminée ouverte (elle fait 2 mètres de large, ça passe facile). Le projet originel était de tuber dans le conduit de cheminée, et hop c'est fait.

Sauf que, suite à l'incendie, j'ai fait vérifier le conduit actuel d'évacuation des fumées. Le verdict est simple : il n'est plus utilisable. L'humidité, la chaleur et la déformation des planchers, notamment dans les combles, ont fait travailler le conduit qui est fissuré de partout. Il faut donc le détruire et le remplacer.

L'assurance est en PLS. Parce que ça veut dire tomber un conduit sur trois étages, refaire les chevêtres, refaire les placards qui s'appuient sur le conduit actuel, détruire et refaire l'avaloir du foyer... Bref, ce n'est pas totalement négligeable, même si ce n'est pas grand chose par rapport à l'enveloppe complète du sinistre.

Je subodore que le mois de septembre va voir de nombreux échanges entre moi, mon expert et l'expert d'assurance.

Note

[1] Pour la petite histoire : 10 jours avant l'incendie ; le poêle est chez l'artisan, qui a bien sûr été prévenu que le chantier était décalé.