En préambule, je fais cette note parce que ma mésaventure, que je voulais garder secrète, a déjà fait rire deux blogueuses. Ma légendaire générosité m'empêche d'en priver un plus large public.

Adoncques, mercredi dernier, plein de bonne volonté et de linge sale, je décidai de faire une lessive. Cela arrive à des gens très bien, alors pourquoi pas à moi ? Pour des raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas (elles ne sont pas assez confortables pour cela), je n'ai pas fait l'opération nuitamment comme il m'en est pourtant coutume. Au sortir du repas de midi, je remplis donc la machine (à chargement frontal, c'est important pour la suite) et hop, en marche. Puis je vais bosser dans mon bureau à moi, juste à l'étage au-dessus.

90 bonnes minutes plus tard, ayant envie d'un café, je redescends. J'ouvre la porte de la cuisine/salon/salle à manger (c'est un peu grand chez moi), et ...

Floc.

Comment ça floc ? De l'eau ? Chez moi ? Je sais bien que le fleuve régional est au-dessus de sa cote d'alerte, mais d'ici à ce qu'il arrive chez moi je pense que pas mal de monde sera sous l'eau. Donc, ce n'est pas le fleuve. Donc c'est.... haaaa la machine à laver !

La porte de la susdite s'est ouverte en plein lavage. Et, comble de bonheur, parce que je le vaux bien et parce que faire les choses à moitié n'est vraiment pas mon genre, l'interrupteur sur le verrou de la porte, sensé arrêter la machine si ladite porte est ouverte, est tombé en panne. Donc, je n'ai pas juste quelques litres qui ont débordé du tambour et se sont répandus dans la pièce. Non non non. Depuis je ne sais combien de temps (mais pas plus de 90 minutes), la machine tente désespérément de remplir son tambour, lequel se vide par la porte ouverte.

D'où le floc floc floc.

J'ai compté six seaux de 10 litres bien remplis pour éponger tout cela. Je n'ose imaginer ce que ça aurait donné si la lessive avait été nocturne. Sept heures de remplissage de tambour se vidant dans la pièce ? Brrr j'en frémis encore.

D'un autre côté, maintenant le sol est tout propre, depuis le temps que je voulais le laver...