Nuits de Chine, nuits câlines

Une saisie informatique, en principe, c'est facile. Une entité (on dit la requérante) dépose une demande (argumentée) auprès du TJ de son ressort pour qu'un huissier (on dit commissaire de justice aujourd'hui) se rende quelque part (on dit chez l'intimé) et, avec ou sans mais souvent avec l'aide d'un expert en informatique (on dit votre serviteur), récupère des copies d'éléments existant sous une forme numérique (fichiers, courriels, etc.). On parle souvent d'ordonnance 145 parce qu'il s'agit du numéro de l'article de procédure civile qui encadre ces opérations. Le président du TJ peut accepter la demande, la rejeter, ou la modifier, le plus souvent pour en restreindre la portée (non, je ne vous autorise pas à prendre une copie de tout le système informatique, mais uniquement de ces trois fichiers précis).

Les phases de désamiantage (oui, il en fallait) et de démolition sont presque terminées (ce mercredi normalement). Ça fait... bizarre de voir tout un étage réduit à sa plus simple expression : les murs extérieurs (et un mur porteur).

Nous avons eu une réunion de « chantier » la semaine dernière, avec l'expert de l'assurance, mon expert, le maître d'œuvre et moi. L'objectif était de vérifier et (éventuellement) valider le devis de démolition intérieure, et de passer à l'étape suivante.

Bien que le titre, un tantinet putassier, puisse le laisser penser, je ne suis pas certain que ce dont je vais parler soit réellement dû à La Poste, et vous aurez noté que je viens d'utiliser des majuscules, ce qui n'est pas de cas dans le titre. La nuance est subtile, mais nécessaire. Il est certain qu'un organisme de transport du courrier, quelque part, a sérieusement merdé, mais ce n'est peut-être pas notre poste.